En ouverture de soirée, un des solos les plus intimes de Maurice Béjart, La Luna. Créée en 1984 pour la grande danseuse italienne Luciana Savignano sur une musique de Bach, cette pièce emblématique fut ensuite interprétée dans le monde entier par la danseuse étoile Sylvie Guillem. En quelques minutes, La Luna condense l’essence même de l’univers chorégraphique et de l’écriture du geste de Maurice Béjart. À travers une gestuelle d’une extrême délicatesse, le mouvement, né de la poitrine, se déploie dans l’espace et offre un moment de pure introspection, à la fois fragile et profondément lumineux.
La soirée se poursuivra avec Variations pour une porte et soupir, une œuvre fascinante où, comme le décrit Maurice Béjart : « Sept danseurs entrent en scène pour créer un ballet où le chorégraphe n’a pas sa place. Sept danseurs vont improviser librement. Seul, un schéma fixé à l’avance définit leurs rapports et leur désigne les variations qu’ils doivent danser. Ce schéma, établi d’une façon abstraite pour sept numéros nous propose 49 combinaisons possibles puisque chaque soir, le hasard donne aux danseurs des numéros différents, écartant ainsi tout risque de répétition. »
En clôture de soirée, la compagnie présentera pour la première fois Béjart autour du Monde. Un hommage de Julien Favreau à l’esprit voyageur et humaniste de Maurice Béjart. À travers une succession de pas de deux et de solos extraits des grandes œuvres du maître, il compose un itinéraire sensible, une traversée poétique des continents et des émotions — une célébration de l’universalité du geste et de la beauté du monde selon Béjart.
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