En écrivant Mephisto-Valse, Liszt nous raconte comment Satan, déguisé en joueur de violon, poursuit Marguerite dans une auberge de village, la force à danser grâce à son instrument magique et la rend folle.
Il s’agit d’un envoûtement par la musique : le violon, à l’époque romantique, étant souvent, par sa virtuosité démoniaque, associé à l’esprit diabolique.
Le ballet actuel, bien que s’écartant en apparence de la légende faustienne, retrouve le climat cher au grand compositeur : la magie morbide et satanique. Il suit en cela d’une façon fidèle l’esprit de la musique. Le retournement de situation final n’étant qu’une péripétie, variation sur un thème où Liszt retrouve Byron, Lautréamont et Mary Shelley.
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