Pour la 30e fois, le Béjart Ballet Lausanne retrouvera la scène du Cirque Royal de Bruxelles – un rendez-vous artistique fort dans une salle chargée d’histoire.
Du 7 au 10 mai 2026, la compagnie proposera un programme intense, sensible et résolument ancré dans notre époque. Deux œuvres puissantes, entre introspection contemporaine et célébration des racines, se partageront la scène.
En ouverture, Bye bye baby blackbird, du chorégraphe néerlandais Joost Vrouenraets, artiste invité de la compagnie, explore frontalement la question de la perte, inspirée par la voix singulière de Johnny Cash.
Avec une danse intense et sans détour, cette création plonge dans les émotions brutes liées à l’absence, à travers une narration non linéaire et une tension constante entre lumière et obscurité.
En seconde partie, Dionysos (Suite), ballet mythique créé par Maurice Béjart en 1984, nous entraîne dans une célébration du corps et de ses métamorphoses.
Pensée comme une évocation de Dionysos, dieu du théâtre, de l’ivresse et du chaos créatif, cette suite puise dans des rythmes percussifs, une énergie tribale et une tension dramatique. Une fresque envoûtante, à la croisée du sacré et du sauvage. Un voyage viscéral au cœur des pulsions humaines, porté par la puissance collective de la compagnie.
Ces ballets sont un dialogue entre création contemporaine et héritage chorégraphique, porté par la puissance du collectif, et fidèle à la vision de Julien Favreau, directeur artistique du BBL, qui souhaite mettre en lumière l’héritage de Maurice Béjart tout en ouvrant la scène à des créations contemporaines actuelles et fortes.
