Création : Tous les hommes presque toujours s’imaginent
Brel et Barbara
Tous les hommes presque toujours s’imaginent* est entièrement chorégraphiée sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. La densité et la pluralité de son œuvre hors-normes entamée au mitan des années 70, son audace et sa liberté artistique ne cessent d’interpeller et fasciner le directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. Somme toute, une rencontre entre le musicien de l’avant-garde et le chorégraphe était écrite…
New York, le Village, janvier 2016 ; premier échange des deux artistes autour de leur expérience artistique respective, de leur héritage culturel, de la nécessité de le transcender, de s’en affranchir pour repousser sans cesse les frontières de l’art. L’échange est nourri, riche, passionné. Naturellement, Gil Roman lui fait part de son envie de régler un ballet sur ses musiques. Le rendez-vous est pris…
Lausanne, 2018, le studio du Béjart Ballet Lausanne. Se confrontant à l’ensemble considérable de ses compositions plurielles, Gil Roman s’immerge dans l’univers exploré par le génial multi-instrumentiste de 1990 à 2017… C’est ainsi que pas à pas, d’un mouvement, d’un geste, Gil Roman a entraîné ses danseurs au-delà des murs…
Brel et Barbara, créé par Maurice Béjart en 2001, est présenté en deuxième partie. « Depuis 35 ans, BARBARA, mon amie fidèle, ma sœur, me disait “Je suis la lumière noire !” et je fis une chorégraphie sur L’Aigle noir. Ensuite dans un film long métrage Je suis né à Venise, elle interprétait le rôle principal, la Nuit lumineuse et Jorge Donn était le Soleil. J’ai connu BREL à Bruxelles où je vivais à l’époque avec ma compagnie alors qu’il jouait L’Homme de la Mancha au Théâtre Royal de la Monnaie. Il me disait: “Un jour on fera quelque chose avec Barbara et moi”… » – Maurice Béjart
*Gil Roman remercie les ayants droits de Ludwig Hohl et les Editions de l’Aire pour la mise à disposition du titre.
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