Le programme réunit la nouvelle création de Gil Roman Tous les hommes presque toujours s’imaginent et Béjart fête Maurice, une suite d’extraits signés Maurice Béjart.
Tous les hommes presque toujours s’imaginent, titre emprunté à l’écrivain suisse Ludwig Hohl, est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. Le ballet, résolument ancré dans notre époque, évoque par une succession de tableaux délicats et poétiques, les expressions actuelles de nos relations humaines.
Béjart fête Maurice, rassemble des extraits d’une dizaine de ballets, qui, tous réunis, nous rappellent la diversité des sources d’inspiration de Maurice Béjart, de l’Orient à l’Afrique, des danses traditionnelles juives du Dibouk, aux danses tribales d’Héliogabale ou à la mystique indienne de Bhakti III, sans oublier les grands moments que sont le final de La IXe Symphonie ou 1789… et nous.
Maurice Béjart fut pour moi un maître et un ami. Gil Roman a réussi à perpétuer l’esprit et l’œuvre de Maurice Béjart, dans une institution telle que le Béjart Ballet Lausanne et l’on ne peut que saluer son obstination et son énergie à conserver et développer le socle que représente le répertoire Béjartien, mais aussi à entretenir une compagnie de quarante danseurs, grâce à son travail de recherche et de création.
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