Brel et Barbara
Boléro
Japan Performing Arts Foundation et le Béjart Ballet Lausanne ont le regret d’annoncer l’annulation définitive de la tournée de la compagnie au Japon en septembre prochain. L’évolution imprévisible des mesures de restriction à l’immigration en raison de la lutte contre la pandémie COVID-19 dans le pays ne permettent pas l’organisation de la tournée, qui devait emmener le BBL à Nishinomiya, Sapporo et Tokyo du 11 au 22 septembre.
Tous les billets des neuf représentations seront remboursés.
Informations: english@nbs.or.jp.
Conscients de la gêne occasionnée, les deux partenaires remercient le public de sa compréhension et de son soutien. Japan Performing Arts Foundation remercie par avance les spectateurs qui feraient don du montant de leur billet en renonçant à leur remboursement.
La compagnie ouvre l’évènement en présentant pour la première fois en Asie la dernière création de Gil Roman, Tous les hommes presque toujours s’imaginent. Ce ballet est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. La densité et la pluralité de son œuvre hors-normes entamée au mitan des années 70, son audace et sa liberté artistique ne cessent d’interpeller et fasciner le directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. Se confrontant à l’ensemble considérable de ses compositions plurielles, Gil Roman s’immerge dans l’univers exploré par le génial multi-instrumentiste de 1990 à 2017… C’est ainsi que pas à pas, d’un mouvement, d’un geste, Gil Roman a entraîné ses danseurs au-delà des murs…
Brel et Barbara créé par Maurice Béjart, suit en deuxième partie. « Depuis 35 ans, BARBARA, mon amie fidèle, ma sœur, me disait “Je suis la lumière noire !” et je fis une chorégraphie sur L’Aigle noir. Ensuite dans un film long métrage Je suis né à Venise, elle interprétait le rôle principal, la Nuit lumineuse et Jorge Donn était le Soleil. J’ai connu BREL à Bruxelles où je vivais à l’époque avec ma compagnie alors qu’il jouait L’Homme de la Mancha au Théâtre Royal de la Monnaie. Il me disait: “Un jour on fera quelque chose avec Barbara et moi”… » – Maurice Béjart
Le gala se termine avec Boléro, ballet créé en 1961 par Maurice Béjart, sur la musique de Maurice Ravel. Le rôle central – la Mélodie – est confié tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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