Dans cet ouvrage paru en 1974, et qui emprunte son titre de Nietzsche, le créateur du BBL livre pour la première fois « le sens et le secret de son expérience et de sa quête, les années de travail acharné au long desquelles il s’est douloureusement constitué le corps dont il avait besoin pour danser, c’est-à-dire pour être, comme l’écrivait alors Le Monde ».
« Ma rencontre avec ce livre de Maurice Béjart m’a permis de danser avec ses rêves et son imagination, confie Yuka Oishi. Je l’ai lu en imaginant intuitivement quelques danses. Il rapporte que ses rêves sont devenus fréquents à l’époque où il a commencé à travailler sur la Symphonie n° 3 de Mahler. Même si le ballet n’a pas vraiment la forme de la musique et du livre, ils ont tous deux été une source d’inspiration. Je voulais que cela soit reflété à la fois par les danseurs et que ce soit également introspectif. Afin d’exprimer cette œuvre sous la forme d’une langue vivante, je me suis efforcée de m’adapter avec bienveillance aux sensations et aux sentiments que je pouvais percevoir des corps des danseurs. »
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