Tous les hommes presque toujours s’imaginent, titre emprunté à l’écrivain suisse Ludwig Hohl, est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. La densité et la pluralité de son œuvre hors-normes entamée au mitan des années 70, son audace et sa liberté artistique ne cessent d’interpeller et fasciner le directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. Se confrontant à l’ensemble considérable de ses compositions plurielles, Gil Roman s’immerge dans l’univers exploré par le génial multi-instrumentiste de 1990 à 2017… C’est ainsi que pas à pas, d’un mouvement, d’un geste, Gil Roman a entraîné ses danseurs au-delà des murs…
Le programme de la soirée se termine avec 7 danses grecques de Maurice Béjart, réglée sur la musique de Mikis Theodorakis. « Un ballet, disait le créateur du BBL, où la Grèce – aux dires des Grecs – est d’autant plus présente que les emprunts à son folklore sont minimes ».
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