En première partie de soirée, Alors on danse… ! se déploie comme un enchaînement de compositions exigeantes, chassés croisés amoureux d’une sensualité affirmée, offre aux danseuses et danseurs la matière pour exprimer le meilleur d’eux-mêmes. Ce plaisir de tous les sens, Gil Roman le dédie à Patrick Dupond, un artiste iconique qui l’incarnait à chacune de ses apparitions sur scène.
Deuxième pièce chorégraphique au programme de la soirée : Adage pour deux, un pas de deux emprunté à Malraux ou la Métamorphose des dieux créé en 1986 au Cirque Royal à Bruxelles, musique Ludwig van Beethoven.
Ensuite le BBL proposera Concerto en ré sur la partition d’Igor Stravinsky, Maurice Béjart réglait un ballet sans anecdote ni message sinon « les rapports harmonieux du temps et de l’espace, écrivait-il alors : des formes jamais figées s’enroulent et se déroulent autour de mélodies et de constructions rythmiques subtiles, et, au milieu de ce “jeu“, un instrument qui est à la fois tendresse et virtuosité, brillance technique et sensualité ; la femme : une danseuse. »
Cerise sur le gâteau, enfin, avec Boléro, ballet créé en 1961 par Maurice Béjart, sur la musique de Maurice Ravel. Le rôle central – la Mélodie – est confié tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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