Du 22 au 28 juin dernier, le Béjart Ballet Lausanne a dansé lors de six représentations au Théâtre de Beaulieu, présentant un programme varié : 4 ballets de 4 chorégraphes.
En ouverture, Julio Arozarena a dévoilé sa dernière création, Éclats, un ballet pour 14 danseurs sur les musiques de Vivaldi et Heitor-Villalobos. Exigeants une grande maîtrise technique, ces « éclats de danse » explorent les champs du possible dans un cadre académique.
Syncope, de Gil Roman, qui a tourné à travers les continents, était de retour après sa dernière représentation en 2015 à Suttgart, Allemagne. Une perte de connaissance, durant lesquelles le spectateur est emmené en voyage, entre souvenirs et imagination.
Sous le titre Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui (emprunté à un poème de Stéphane Mallarmé), Maurice Béjart a créé ce solo il y a 25 ans pour Gil Roman. Ce ballet, sur la musique de Richard Wagner, a été transmis à Julien Favreau et Jiayong Sun qui l’ont dansé en alternance sur la scène du théâtre.
Enfin, le Béjart Ballet Lausanne a présenté 空Ku, de la chorégraphe invitée Yuka Oishi. Un ballet inspiré de la culture japonaise, une création remplie d’émotions.
En chiffres : 6 soirées, 4 chorégraphes, 40 danseurs, 112 costumes, 28 accessoires, 10 habilleuses, 34 techniciens…
Les 30 juin et 1er juillet, l’École-Atelier Rudra Béjart fêtait ses 25 ans au Théâtre de Beaulieu.
Pour ouvrir ce spectacle anniversaire, le Béjart Ballet Lausanne a présenté deux ballets de Maurice Béjart : Altenberg Lieder et La Luna, repris pour la première fois par Elisabet Ros, ainsi que deux chorégraphies de Gil Roman : Couleur Blues et 5 Danses pour John Zorn, extrait d’un travail de création en cours.
Pour clore la première partie, Gil Roman a offert la primeur au public d’un solo spécialement chorégraphié pour lui par Yuka Oishi.
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