À la conduite de la compagnie, Julien Favreau revendique à son tour la préservation de l’héritage qui lui est confié, de son authenticité, tout en y apportant une énergie contemporaine.
Prix des Étoiles de Ballet 2000 à Cannes en 2006, Premio Positano « Leonide Massine » per la danza en 2012, Julien Favreau a étudié la danse classique et contemporaine à l’École Nationale de Musique et de Danse de La Rochelle sous la direction de Colette Milner.
Il intègre l’École-Atelier Rudra Béjart Lausanne, en 1994. L’année suivante, remarqué par Maurice Béjart, il rejoint la compagnie. Dès lors, le Maître lui confie d’importants rôles créés sur mesure, dans Zarathoustra, le chant de la danse, L’Amour-la Danse, Elton Berg ou La Route de la Soie, Enfant-Roi et Casse-Noisette. Lors de reprises de ballets, il lui confie plusieurs rôles phares comme dans Le Sacre du Printemps, Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat, Serait-ce la Mort ?, Brel et Barbara, La Flûte enchantée, Dibouk, Le Teck ou Bhakti.
Sous la direction artistique de Gil Roman, dès 2007, il reprend des rôles de solistes dans les ballets alors au répertoire du BBL, à commencer par celui, célèbre, de « La Mélodie » dans Boléro, mais aussi dans Light, Le Concours, Le Marteau sans maître, Sonate à 3, Béjart fête Maurice, La IXe Symphonie, le solo Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui et Wien, Wien, nur du Allein. Julien participera également aux créations de Gil Roman, dans Casino des Esprits, Anima Blues, Aria, Tombées de la dernière pluie, t ’M et variations… et Tous les hommes presque toujours s’imaginent. Il figure aux génériques des pièces créées par les chorégraphes invités du BBL, tels Sthan Kabar-Louet, Tony Fabre, Marc Hollogne, Yuka Oishi et, enfin, Valentina Turcu.
Invité de nombreux galas internationaux, Julien Favreau a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Michel Dami en 2005, « Julien Favreau, en attendant Zarathoustra », pour la Télévision Suisse Romande.
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